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L'aqueduc des Miracles

La fonction principale de l'aqueduc était d'approvisionner en eau la partie ouest de la ville. Le point de captage de l'eau ou caput aquae était situé au réservoir de Proserpina, d'où partait une conduite qui serpentait sur 10 ou 11 kilomètres.
C'est à l'extrémité de la canalisation que se trouve l'arcade la plus célèbre, lorsque l'on traverse la rivière Albarregas, pour laquelle il a fallu construire une série de piliers - arcuationes - qui constituent la partie la plus attrayante.


L'aqueduc se terminait à l'entrée de la ville, au point le plus élevé de la colline du Calvario, où un nymphée apparaissait à l'intérieur des murs comme un fleuron monumental (traditionnellement appelé castellum aquae, bien qu'il ait dû se trouver à proximité).


Ce dernier tronçon d'arcs superposés s'étend sur 830 mètres, avec une hauteur de 25 mètres dans la partie la plus profonde de la vallée de la rivière Albarregas. La structure de ce tronçon est caractéristique de Mérida. Elle est constituée de solides piliers, dans lesquels alternent cinq rangs de pierres de taille en granit et cinq rangs de briques, ce qui lui confère une élégance particulière grâce au mélange des deux couleurs, le granit et le rouge intense de la brique. Des arcs de différentes hauteurs relient les piliers, dont le noyau est en opus caementicium. Les arcs de liaison sont en brique, à l'exception de celui qui enjambe le lit de la rivière, dont les voussoirs sont en granit finement travaillé. Il reste 73 piliers plus ou moins détériorés.


On dit volontiers que son nom, l'Aqueduc des Miracles, est dû à l'étonnement général d'avoir résisté à tant de siècles comme s'il s'agissait d'un miracle divin.

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